[ Pobierz całość w formacie PDF ]
.L'ensemble des jumeaux est donc relié à la position originaledu diagramme et chaque position est une variation de cette position.Dansle numéro 31, la position se transforme successivement par ledéplacement d'une pièce.La position originale et la position finale sontalors très différentes.À remarquer que le no 23 aurait pu et aurait dû être publié comme unproblème jumeau :a) Diagramme;b) Le T en bl placée en b6.Une autre manière de construire un jumeau consiste à déplacerla position d'une ou plusieurs colonnes sur la droite ou sur la gauche ouencore d'une ou plusieurs lignes.Le No32 du Dr Speckmann en est unexemple simple.No 32Werner SPECKMANNDiagam und Figuren 1971a) DiagrammeClé : 1.Rç2!+si 1.Ra2 2.Ta1 matb) Translation a1-b1Clé : 1.Tf2!si 1.Ra1/ç1 2.O-O mat3+1) Mat en 2 coupsDans le No 32a, le jumeauest créé cette fois en faisant faire unerotation de 90 degrés à l'échiquier.Ce genre de déplacement affectehabituellement le rôle des pions dans la position.- 57 -I n i t i a t i o n a u p r o b l è m e d é c h e c s32aJohn STEWARTFalkirk Herald 1921(2+4) Mat en 2 coupsa) DiagrammeClé : 1.Df4! blocus1.e4~ 2.Dxf3 mat1.f3~ 2.Dxe4 mat1.Fg1~ 2.D(x)h2 matb) Rotation 90°Clé : 1.Dd3! blocus2+4 Mat en 2 coups1.c3~ 2.Dxd4 mat1.Fa2~ 2.D(x)b1 matLa clé jouée, les blancs jouent à nouveau et ceci constitue un nouveauproblème :No 33Werner SPECKMANNDeutsche Schachzeitung 1979a) DiagrammeClé : 1.e6! blocussi 1.Cd7~ 2.Dxc5 matsi 1.Rd6 2.Dxd7 matb) Après la cléClé : 1.exd7!Menace 2.d8=D, 2.d8=T ou 2.Dxc54+3 Mat en 2 coupsmatsi 1.Rd6 2.d8=D matEnfin, plusieurs autres formes de jumeaux existent.L'importantest que les deux positions se ressemblent étrangement, mais que la cléet/ou le jeu diffèrent considérablement.- 58 -I n i t i a t i o n a u p r o b l è m e d é c h e c sCHAPITRE XIIIL'ORIGINALITÉNo 34Nil G.G.van DIJK"E.W.W.W.1948Clé : 1.Fd1!Si 1.Fg2 2.Te1 matsi 1.Fxf1 2.T5f3 matsi 1.Fg4 2.Te5 matsi 1.Fxf5 2.T1f3 matMalheureusement, beaucoup de5+2 Mat en 2 coups problèmes publiés n'auraient jamaisdû l'être.Souvent composés par desamateurs qui pensent, peut-être comme vous au début, qu'un problèmen'est qu'un énigme, que sa qualité principale, unique, est d'avoir une clédifficile.Quelques-uns vont plus loin et avec une clé (qu'ils croientdifficile) présentent quelques variantes - sans briser de record bienentendu!Ces problèmes n'ont pas une seule idée de thème, de "task", derien que ce soit.Leur banalité déroutante est funeste à la bonneréputation du problème et, à mon avis, constitue la principale causepourquoi il y a si peu d'amateurs de problèmes, comparativement auxadeptes du jeu.Comment peut-on s'enthousiasmer pour l'insipidité, labanalité?Sans doute une autre cause du petit nombre de solutionnistes(celui qui résout des problèmes) ou de problémistes (celui qui compose)est qu'avant d'être problémiste, il faut savoir jouer aux échecs.Êtreproblémiste ajoute donc une dimension au jeu d'échecs, ceci dit sansintention dénigrante, et souvent plusieurs s'arrêtent au premier pas sansjamais franchir le deuxième.Peuvent-ils être blâmés si dans leurs- 59 -I n i t i a t i o n a u p r o b l è m e d é c h e c stentatives, ils sont tombés sur de piètres compositions qui n'avaient rien àoffrir comme défi intellectuel?Comme je viens de le mentionner, le groupe d'amateurs deproblèmes se divise en deux camps : ceux qui proposent un problème etceux qui le solutionnent.Rarement un grand solutionniste est-ilcompositeur! Toutes les revues spécialisées dans les problèmes d'échecspublient la liste des meilleurs solutionnistes.Ceux-ci gagnent des pointspour résoudre les problèmes en deux coups, plus pour les trois coups etplus pour les multi-coups.Certains magazines donnent d'excellents bonispour les démolitions.D'autres points encore sont attribués pour lasolution des mats aidés, des mats réflexes et de tous ces mats qui fontpartie des échecs féeriques dont il n'est pas question dans le volume
[ Pobierz całość w formacie PDF ]